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Accueil du site / Brennilis et ses déchets / Déchets nucléaires (Bugey, etc...) / Action contre l’enfouissement des déchets samedi 27 mai à Quimper

Samedi 27 Mai 2006

Les militants de Sortir du nucleaire Cornouaille se sont retrouvés dans le cntre ville de quimper pour dénoncer la future loi sur l’enfouissement des déchets nucléaires et informer la population quimpéroise sur la situation particulière de la centrale en cours de démentèlement de Brennilis.

Quelques photos de l’action

Action déchets à Quimper

Forum

  • Action contre l’enfouissement des déchets samedi 27 mai à Quimper

    12 janvier 2007, par xrorox

    Si vous êtes contre l’enfouissement des déchets nucléaires, vous les mettrez où ? chez vous dans votre salon ? Vous ralez contre le nucléaire, mais si vous écouter les écolos qui se plaignent du réchauffement, vous devrez convenir, que le nucléaire ne pollue pas. Et ce n’est pas pour les quantités risibles de déchets qui sortent. La France est un des pays qui traite le mieux les déchets alors avant de raler ... réfléchissez !

    • Action contre l’enfouissement des déchets samedi 27 mai à Quimper

      20 janvier 2007, par Dédé

      C’est tout réfléchi ! Cf : http://www.sortirdunucleaire.org/
      Même si le nucléaire permettait réellement de lutter réellement contre le réchauffement climatique - nous allons voir que ce n’est pas le cas-, il ne saurait représenter une option acceptable. En effet, quelle absurdité de vouloir sauver la planète... en la contaminant pour des centaines de milliers d’années. S’il faut lutter contre l’effet de serre, c’est pour laisser après nous une Terre habitable. Soignez la peste par le choléra et le malade mourra quand même. Alors oui, absolument, il faut lutter contre le réchauffement climatique, mais surtout pas avec le nucléaire. Une énergie marginale sur Terre
      Cependant, pour un instant, faisons nous l’avocat du diable et, contre toute logique, faisons comme si le risque nucléaire était négligeable par rapport au réchauffement climatique : tant pis pour les risques de catastrophes atomiques, tant pis pour les déchets radioactifs légués aux générations futures, acceptons de jouer la carte du nucléaire. Mais ce dernier ne représente que 6,5% de l’énergie consommée dans le monde : une part bien trop marginale pour avoir une quelconque chance d’influer sur le climat. Qui plus est, c’est une part sur le déclin : l’Agence internationale pour l’énergie (AIE), pourtant favorable à l’atome, a reconnu le 27 octobre 2004 (World Energy Outlook) qu’il passerait sous les 5% vers 2030. C’est que, dans les trente ans à venir, au moins 200 des 440 réacteurs actuellement en fonction sur Terre seront fermés car arrivés en fin de vie.
      Le nucléaire... ne revient pas !
      On nous rétorquera que, justement, il n’y a qu’à construire des milliers de réacteurs nucléaires sur la planète afin de changer réellement la donne. La France compte 58 réacteurs, pratiquement 1 par million d’habitants. Rapporté à l’échelle de la planète, cela ferait plus de 6000 réacteurs, dont 1000 en Inde et 1300 en Chine. L’exemple de la Chine est d’ailleurs souvent mis en avant : ce serait le nouvel "eldorado" de l’atome, avec un gigantesque parc nucléaire en projet. Gigantesque ? Il s’agit en fait de 30 et peut-être 40 nouveaux réacteurs. Bien sûr, pour qui est conscient du risque nucléaire, ce sont 40 réacteurs de trop. Mais, en fin de compte, c’est un projet absolument ridicule par rapport aux milliers de réacteurs évoqués ci-dessus. Si ces 40 réacteurs sont réellement construits, ce qui reste à prouver, la Chine passera simplement de 2% à 4% d’électricité nucléaire en 2030. Soit moins de 1% de l’énergie chinoise. Une part infime, sans le moindre impact sur le réchauffement climatique.
      Malgré d’incessants effets d’annonce hélas trop souvent relayés par la presse - "Le grand retour du nucléaire", "L’atome revient", etc... - on voit bien que les quelques dizaines de réacteurs annoncés ne font pas le poids.
      C’est que le nucléaire coûte extrêmement cher. Sans de substantielles aides publiques, comme ce fut le cas pour la construction des centrales françaises, même les grandes entreprises hésitent à investir dans une industrie aussi chère et problématique. Or, le triomphe de l’économie libérale a au moins un avantage : il est de plus en plus difficile pour les industriels du nucléaire de se faire discrètement attribuer des financements publics.
      Par ailleurs, les populations sont très majoritairement opposées à la construction de réacteurs nucléaires. La tactique utilisée par les industriels est désormais d’essayer d’ajouter des réacteurs à côté de ceux qui existent déjà, mais il est rarissime qu’ils arrivent à créer de nouveaux sites.
      L’industrie nucléaire, si elle se montre extrêmement persuasive et active, pourra peut-être arriver à maintenir le nombre de réacteurs en service, en remplaçant au fur et à mesure ceux qui vont fermer. Mais elle n’arrivera jamais à 6000 réacteurs, ni à 3000, ni à 1000, ni vraisemblablement à 500. Elle restera marginale. Le nucléaire... ne reviendra pas !
      Et pourtant, continuons à nous faire l’avocat du diable. Saisissons une baguette magique et faisons apparaître subitement sur Terre plusieurs milliers de réacteurs nucléaires. Mettons 4000 : on arrive ainsi à 4400, soit dix fois plus qu’actuellement. Or, pour fonctionner, les réacteurs ont besoin de combustible, c’est-à-dire d’uranium. Au rythme actuel de consommation, les réserves mondiales de ce minerai sont estimées à 50 ans, voire même 150. Mais, avec 10 fois plus de réacteurs, il ne reste que 5 à 10 ans d’uranium : l’humanité se retrouverait très vite à la tête d’un gigantesque parc nucléaire... définitivement arrêté. Il est clair que le nucléaire restera une énergie marginale sur la planète, incapable d’influer sur le climat.
      C’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire
      En réalité, force est de constater que... c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse ! Le réchauffement climatique n’est d’ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient pourtant tout calculé, l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu. Notons d’ailleurs que ce sont les mêmes personnes qui assurent que les centrales sont adaptées au risque sismique.
      Mais revenons au dérèglement climatique : après la tempête de 1999, c’est la canicule de 2003 qui a mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d’autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins. Ainsi, Le Monde du 1er août 2003 publiait un article intitulé "En France, EDF réduit la puissance des centrales nucléaires", expliquant que "EDF a annoncé, mardi 29 juillet, une réduction de la puissance de certaines centrales nucléaires, dans la vallée du Rhône et dans le Sud-Ouest. Ce pourrait être bientôt le tour des centrales qui bordent la Loire, où les débits sont très faibles et la température de l’eau plus élevée qu’à la normale."
      Autre conséquence : des rejets d’eau trop chaude dans les rivières, ainsi que des rejets chimiques et radioactifs encore plus dangereux que d’habitude, du fait de la baisse du niveau des cours d’eau. Résultat : des atteintes à la faune et la flore, et des risques pour la santé publique. Certes, grâce aux importations d’électricité, la France atomique a évité le flop. Mais tout le monde reconnaît aujourd’hui que le réchauffement climatique est en marche et que, même si les mesures nécessaires étaient immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d’être le cas -, le phénomène s’aggraverait encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c’est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes... tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.
      Non seulement les centrales nucléaires ne vont rien empêcher, mais elles vont au contraire être mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie et de catastrophes atomiques. En fin de compte, contrairement à l’idée que la propagande officielle tente d’imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite toutes les centrales nucléaires. Nucléaire : des miracles annoncés, et toujours repoussés
      Les tenants du nucléaire ont pris pour habitude d’annoncer pour "bientôt" des avancées technologiques extraordinaires, à même de régler définitivement les problèmes énergétiques de la planète. C’est par exemple le cas concernant l’épuisement des réserves d’uranium. En effet, seul 0,7% du minerai est effectivement utile : c’est l’uranium 235, qui est fissile (c’est-à-dire qu’il permet une réaction nucléaire) contrairement à l’uranium 238, non fissile, qui représente 99,3% du minerai.
      Alors, l’industrie nucléaire nous annonce de nouveaux réacteurs qui arriveront à utiliser une part de l’uranium 238, réglant pour des millénaires le problème du combustible nucléaire. Ces réacteurs, dits de génération IV, auront aussi pour qualité de "brûler" le plutonium, voire même les "actinides mineurs", ces déchets extrêmement dangereux qui sortent de nos pauvres réacteurs actuels.
      Mieux : malgré l’échec total de Superphénix, des surgénérateurs vont, d’après les zélateurs de l’atome, parvenir à produire plus de combustible fissile qu’ils n’en consomment. Un vrai miracle qui, lui aussi, scellera la fin des problèmes énergétiques de l’humanité.
      N’oublions pas la fusion nucléaire qui, à nouveau, nous donnera accès à une énergie illimité. Dès les années 50 ans, le succès de la fusion nucléaire nous était annoncé... pour dans 50 ans. Aujourd’hui, malgré des "avancées" absolument exceptionnelles, la réussite est pour... dans cent ans. L’avantage pour les beaux parleurs, c’est qu’il ne sera pas possible, dans un siècle, de leur demander des comptes...
      Génération IV, surgénérateurs, fusion : en fin de compte, devant une telle profusion de miracles à venir, on finit par se demander comment il va être possible... de consommer autant d’énergie ! Mais, déjà, il est curieux d’annoncer plusieurs façons de produire une énergie illimitée : une seule devrait suffire, non ? Est-ce que, par hasard, l’industrie nucléaire ne nous raconterait pas des salades ? Ce qui par contre est sûr, c’est qu’elle nous les fait financer massivement, ces salades, et sans jamais nous demander notre avis. Que faire, comment faire ?
      Ce n’est pas un scoop : pour laisser une chance à la planète, il faut combiner l’efficacité énergétique, les économies d’énergie, et les énergies renouvelables.
      L’efficacité énergétique
      Cela consiste à utiliser moins d’énergie pour obtenir un même résultat. L’exemple le plus facile à mettre en œuvre est le remplacement d’un ampoule électrique ordinaire par une ampoule basse consommation, ce qui permet de diviser par 5 la quantité d’électricité utilisée. L’efficacité énergétique ne doit bien sûr pas se limiter à cet exemple, elle doit même le plus vite possible concerner toutes les activités humaines. Des possibilités extraordinaires existent déjà, en particulier concernant les bâtiments qui peuvent être construits avec des matériaux très isolants : cela permettent de réduire considérablement la consommation de chauffage l’hiver, et de se passer de climatisation l’été. Ainsi, un village écologique nommé Bedzed [voir ici] (Beddington Zero Energy Development), comprenant 82 logements et 2 300 m2 de bureaux et commerces, a vu le jour en 2000 à Sutton, au Sud de Londres. Comparé à des habitations classiques, le chauffage est réduit de 90 %, la consommation totale énergétique de 70 % [voir ici]. Soyons directs : tous les bâtiments devraient être conçus ainsi ! Des sommes inouïes sont prévues pour des projets pharaoniques, nucléaires en particulier, dans une perpétuelle quête d’accroissement de la production - et de la consommation d’énergie. Cet argent (et, tant qu’on y est, l’argent des armes nucléaires, et même des armes tout court) devrait être investi dans des projets comme Bedzed, concernant de nouveaux bâtiments mais aussi la rénovation de l’existant (sinon il faudrait plus d’un siècle avant que tous les bâtiments actuels aient été remplacés peu à peu par des neufs). Et, même sans avoir de grandes ambitions, d’importantes économies sont possibles comme le reconnaît la très officielle Agence internationale de l’Energie dans un rapport, rendu public le 16 avril 2003, intitulé "Cool Appliances ; Policy Strategies for Energy Efficient Homes" [voir ici], et dans lequel on peut lire : "Il est possible de réduire de la consommation totale d’électricité des ménages de l’OCDE de 25% puis 35% respectivement en 2010 et 2030." L’OCDE regroupant la plupart des pays riches, et donc les plus consommateurs, on voit bien qu’une forte réduction de la consommation énergétique est possible [voir ici]... à condition de le vouloir.
      Les économies d’énergie
      Ce sont les consommations dont on peut se passer, et qu’il faut donc éliminer. C’est ce qui, dans les années 70 a été appelé "la chasse aux gaspi". Par exemple, éteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce, ou bien aller chercher son pain à pieds plutôt qu’en voiture. Mais il ne faut pas se contenter de prendre pour cible le citoyen ordinaire : l’organisation entière de la société humaine doit être repensée. En particulier, le transport des marchandises, aujourd’hui poussé à l’extrême, doit au contraire être réduit au minimum. On parle ainsi de relocalisation de l’économie : il ne faut plus transporter des marchandises sur des milliers, ni même sur des centaines de kilomètres. La production doit se faire au plus près des lieux de consommation. De même, si les salariés n’ont plus les moyens de se déplacer, en particulier en voitures, il faudra bien que les emplois... aillent à leur rencontre. Où qu’ils créent leurs emplois près de chez eux, en particulier dans la production agricole relocalisée, dans la construction de bâtiments économes ou les rénovations, dans les énergies renouvelables... La disparition des embouteillages gigantesques, que nous connaissons aujourd’hui, n’aurait pas seulement pour avantage de faire cesser le gaspillage énergétique : il semble évident que ce serait un bienfait pour les millions de malheureux qui perdent des centaines d’heures par an, enfermés dans leurs voitures. C’est d’ailleurs aussi pour cela, en plus des risques de catastrophes et de la production de déchets radioactifs, qu’un monde "ultra-nucléarisé" ne serait pas une réussite : imaginons des millions de voitures électriques rechargées la nuit par des milliers de réacteurs atomiques, pour donner naissance chaque jour à de gigantesques embouteillages.
      Certes, dans un monde plus libéral que jamais, il est illusoire d’attendre que ce soit le civisme qui permette un véritable changement de pratiques. Mais, lorsque les prix des carburant auront littéralement explosé et qu’il sera complètement hors de prix de se déplacer en voiture ou de transporter des marchandises, le "civisme" sera de mise. En réalité, ce seront les contraintes économiques qui auront imposé des comportements plus écologiques, mais... peu importe. C’est le résultat qui compte. Cependant, en prenant les devants et en construisant dès maintenant cette nouvelle forme de société mondiale, il serait possible de limiter considérablement les dégats environnementaux. Dans le cas inverse, il est possible que les conséquences soient irréversibles. Les énergies renouvelables
      Considérons les accusations récurrentes des "anti-renouvelables" : les panneaux solaires ne sont pas capables de produire de grandes quantités d’énergie, et les éoliennes ne tournent pas quand le vent vient à manquer. Soit.
      Mais ce ne sont là que des objections d’arrière garde, et surtout marquées par la plus grande mauvaise foi : en effet, qui sont ces sceptiques qui n’envisagent pas le moindre progrès technologiques des énergies renouvelables ? Ce sont exactement ceux qui nous jurent qu’ils vont "bientôt" réaliser de véritables prodiges avec des réacteurs de 3ème et 4ème génération, avec des surgénérateurs et des réacteurs à fusion nucléaire plus merveilleux les uns que les autres !
      Ce sont de véritables magiciens, même si, pour le moment, ils réussissent surtout... à faire disparaître des milliards d’euros d’argent public. Mais ces enchanteurs deviennent les pires des incapables lorsqu’on leur demande de capter une infime part de l’énergie que nous offre gratuitement la nature. Nous disons bien une part infime car, à lui seul, le soleil nous envoie à chaque instant plusieurs centaines de fois l’énergie dont l’humanité a besoin.
      Quant aux éoliennes, il existe d’ores et déjà des techniques pour qu’elles puissent produire de l’énergie... même lorsqu’il n’y a pas de vent : par exemple, sur l’île norvégienne d’Utsira, des éoliennes sont couplées [voir ici] à une pile à combustible. Cela permet, lorsque le vent souffle, de produire de l’hydrogène par hydrolyse d’eau. L’hydrogène est alors stocké, puis consommé par la pile à combustible pour produire de l’énergie lorsqu’il n’y a pas de vent. Ce système donne entière satisfaction à ses utilisateurs.
      Cette technique est peut-être, sûrement, insuffisante actuellement pour pouvoir être appliquée à grande échelle... mais nous n’avons aucunement l’intention d’en discuter : le fait est que, quand on veut bien s’en donner la peine, on trouve des solutions simples et efficaces, basées sur des techniques existant réellement et non sur de belles promesses. En résumé, il suffirait d’un peu de volonté politique pour mettre nos ingénieurs au travail et pour faire de grands progrès sur les énergies renouvelables.

      • Le retour apparent du nucléaire

        11 avril 2008, par Serge

        En effet, le "retour" du nucléaire est plus apparent que réel. Quelques réacteurs seront bien construits dans les dix prochaines années, mais sans plus. Beaucoup d’effets d’annonce, comme pour les promesses électorales, mais il y aura beaucoup moins de réalisations.
        A voir : Le retour du nucléaire et son déclin
        Avec la production d’uranium qui plafonnera dans à peine vingt ans et des énergies renouvelables beaucoup moins chères à produire, le nucléaire n’a pas d’avenir.

  • Vers la pénurie d’uranium en 2015

    29 mai 2007, par Brennilis

    Un article très intéressant ici : Pénurie et fin progressive de l’uranium qui explique la pénurie d’uranium à partir de 2015
    et un autre ici : La fin progressive du pétrole mais cette fois, c’est pour 2007 ou 2008.