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Accueil du site / Brennilis et ses déchets / Brennilis / CLI Brennilis, refus de sièger

Déclaration préalable de Sortir du Nucléaire Cornouaille

A la réunion plénière du 10 septembre 2009 de la CLI de la centrale nucléaire de Brennilis tenue au Conseil Général du Finistère à Quimper

Monsieur le Président de la CLI Mesdames et Messieurs les membres de la CLI

Les associations de protection de l’environnement ont clairement exprimé dans leur courrier du 28 octobre 2008 adressé au Président du Conseil Général du Finistère, leurs attentes par rapport à la CLI, attentes dont les trois points étaient :

1/ que les réunions de la CLI soient publiques 2/ que des études radio écologiques indépendantes (notamment sur le tritium et le carbone 14 et le rabattement de la nappe) ainsi que des études épidémiologiques soient rapidement lancées. 3/ d’œuvrer pour qu’un débat public sur la question globale du démantèlement ait lieu

Or à ce jour l’enquête publique est annoncée, devant se dérouler du 5 octobre au 5 novembre, avec un dossier qui impose la pire des solutions, c’est-à-dire un scénario immédiat de démantèlement avec enfouissement et entreposage prévu à l’autre bout de la France dans des sites actuellement inexistants, sans qu’aucun débat préalable sur la question globale du démantèlement des installations nucléaires ne se soit tenu.

Dans le dossier qui va être soumis à enquête publique, la justification du scénario choisi tient en une page dans un dossier qui en comprend plus de mille. Aucune comparaison avec d’autres scénarios possibles. Nul besoin de s’engager dans le décorticage coûteux du dossier qui sera présenté à l’enquête publique, pour donner un avis défavorable au vu de cette seule insuffisance.

Pourtant l’association Sortir du Nucléaire Cornouaille avec de nombreuses autres associations se sont évertuées dès l’annulation du décret en juin 2007 à réclamer ce débat sur cette question globale du démantèlement, qui ne concerne pas seulement Brennilis mais aussi les 13 autres démantèlements qui vont être engagés. Elles l’ont demandé
  lors de réunions de l’Observatoire du démantèlement en juin 2007, novembre 2007, juillet 2008
  dans plusieurs courriers adressés aux ministres concernés notamment un courrier détaillé du 13 novembre 2007, insistant sur le fait que dans le dossier de l’enquête publique, devait être exposé les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé
  aux réunions de la CLI,
  par une pétition en mars dernier qui a recueilli plus de 9000 signatures.

Dans son dernier numéro de sa revue Contrôle d’avril 2009, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a déclaré qu’elle a « indiqué à la CNDP qu’elle était favorable à l’organisation d’un débat public sur le thème du démantèlement, demandé par un certain nombre d’associations. »

En choississant d’engager une enquête publique sans débat préalable, c’est comme si on vous demandait de donner votre avis sur la couleur de la voiture avant que soit discuté le moyen de transport (bus, vélo, train, etc…). Et ce parallèle est flatteur pour le démantèlement car il n’existe pas de bonnes solutions, seulement de moins mauvaises.

Et c’est la pire qui nous est proposée, la pire par rapport à la santé des travailleurs auquel une dose collective dix fois plus élevée a été estimée que si on diffère le démantèlement de 40 ans. Si on attend 53 ans, la radioactivité de la cuve qui contient majoritairement du cobalt 60 sera divisée par 1000. Faut-il le rappeler, actuellement une personne qui se tiendrait à 1 mètre de la cuve mise à nu recevrait une dose mortelle en quelques minutes. Lors d’un démantèlement , les poussières radioactives émises induisent forcément un risque élevé de contamination interne, et pour les travailleurs, et pour la population. Le rapport 2003 du CERI (Comité Européen sur le Risque de l’Irradiation) montre que les effets de la contamination interne sont sous-estimés d’un facteur 1000 par les instances officielles. Le taux élevé de décès avant l’âge de la retraite, pour les travailleurs étant intervenus sur les circuits tritiés de Brennilis sont là pour le rappeler. Cette exposition aux contaminants mérite de débattre du choix du scénario sans parler du devenir des déchets produits. Car c’est aussi la pire des solutions par rapport aux déchets.

A la dernière réunion de la commission études et expertises, Sortir du Nucléaire Cornouaille a dit qu’il était vain de faire une analyse critique d’un dossier qui ne présente pas les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé, certains ont argumenté sincèrement qu’il était possible d’en débattre. La CLI est consultée pour donner un avis sur le dossier présenté, pas sur le choix du scénario. Comment pourra-t-elle argumenter que ce scénario n’est pas bon alors qu’on ne lui en propose aucun autre à l’examen, il faut savoir qu’EDF a refusé en 2007 de communiquer le dossier détaillé des 3 scénarios de démantèlement élaboré en 1999. C’est se bercer d’illusions et ce n’est vraiment pas sérieux de croire que la CLI pourrait en moins de deux mois et trois réunions faire le deux en un, un débat qui concerne la question globale du démantèlement et donner un avis sur un scénario ficelé. C’est un simulacre de démocratie que nous nous refusons de cautionner plus longtemps.

Pour Sortir du Nucléaire Cornouaille, la décision est prise de ne plus siéger à la CLI tant qu’un vrai débat public, contradictoire, honnête et non truqué sur la question globale du démantèlement ne se sera pas tenu, tant que des études radio écologiques et épidémiologiques ne seront pas lancées, que les réunions ne seront pas publiques. Nous veillerons à ce que les citoyens ne soient pas spoliés de leurs droits donnés par les directives issues de la Convention d’Aarhus en engageant les procédures juridiques nécessaires.

Déclaration préalable de Sortir du Nucléaire Cornouaille

A la réunion plénière du 10 septembre 2009 de la CLI de la centrale nucléaire de Brennilis tenue au Conseil Général du Finistère à Quimper

Monsieur le Président de la CLI Mesdames et Messieurs les membres de la CLI

Les associations de protection de l’environnement ont clairement exprimé dans leur courrier du 28 octobre 2008 adressé au Président du Conseil Général du Finistère, leurs attentes par rapport à la CLI, attentes dont les trois points étaient :

1/ que les réunions de la CLI soient publiques 2/ que des études radio écologiques indépendantes (notamment sur le tritium et le carbone 14 et le rabattement de la nappe) ainsi que des études épidémiologiques soient rapidement lancées. 3/ d’œuvrer pour qu’un débat public sur la question globale du démantèlement ait lieu

Or à ce jour l’enquête publique est annoncée, devant se dérouler du 5 octobre au 5 novembre, avec un dossier qui impose la pire des solutions, c’est-à-dire un scénario immédiat de démantèlement avec enfouissement et entreposage prévu à l’autre bout de la France dans des sites actuellement inexistants, sans qu’aucun débat préalable sur la question globale du démantèlement des installations nucléaires ne se soit tenu.

Dans le dossier qui va être soumis à enquête publique, la justification du scénario choisi tient en une page dans un dossier qui en comprend plus de mille. Aucune comparaison avec d’autres scénarios possibles. Nul besoin de s’engager dans le décorticage coûteux du dossier qui sera présenté à l’enquête publique, pour donner un avis défavorable au vu de cette seule insuffisance.

Pourtant l’association Sortir du Nucléaire Cornouaille avec de nombreuses autres associations se sont évertuées dès l’annulation du décret en juin 2007 à réclamer ce débat sur cette question globale du démantèlement, qui ne concerne pas seulement Brennilis mais aussi les 13 autres démantèlements qui vont être engagés. Elles l’ont demandé
  lors de réunions de l’Observatoire du démantèlement en juin 2007, novembre 2007, juillet 2008
  dans plusieurs courriers adressés aux ministres concernés notamment un courrier détaillé du 13 novembre 2007, insistant sur le fait que dans le dossier de l’enquête publique, devait être exposé les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé
  aux réunions de la CLI,
  par une pétition en mars dernier qui a recueilli plus de 9000 signatures.

Dans son dernier numéro de sa revue Contrôle d’avril 2009, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a déclaré qu’elle a « indiqué à la CNDP qu’elle était favorable à l’organisation d’un débat public sur le thème du démantèlement, demandé par un certain nombre d’associations. »

En choississant d’engager une enquête publique sans débat préalable, c’est comme si on vous demandait de donner votre avis sur la couleur de la voiture avant que soit discuté le moyen de transport (bus, vélo, train, etc…). Et ce parallèle est flatteur pour le démantèlement car il n’existe pas de bonnes solutions, seulement de moins mauvaises.

Et c’est la pire qui nous est proposée, la pire par rapport à la santé des travailleurs auquel une dose collective dix fois plus élevée a été estimée que si on diffère le démantèlement de 40 ans. Si on attend 53 ans, la radioactivité de la cuve qui contient majoritairement du cobalt 60 sera divisée par 1000. Faut-il le rappeler, actuellement une personne qui se tiendrait à 1 mètre de la cuve mise à nu recevrait une dose mortelle en quelques minutes. Lors d’un démantèlement , les poussières radioactives émises induisent forcément un risque élevé de contamination interne, et pour les travailleurs, et pour la population. Le rapport 2003 du CERI (Comité Européen sur le Risque de l’Irradiation) montre que les effets de la contamination interne sont sous-estimés d’un facteur 1000 par les instances officielles. Le taux élevé de décès avant l’âge de la retraite, pour les travailleurs étant intervenus sur les circuits tritiés de Brennilis sont là pour le rappeler. Cette exposition aux contaminants mérite de débattre du choix du scénario sans parler du devenir des déchets produits. Car c’est aussi la pire des solutions par rapport aux déchets.

A la dernière réunion de la commission études et expertises, Sortir du Nucléaire Cornouaille a dit qu’il était vain de faire une analyse critique d’un dossier qui ne présente pas les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé, certains ont argumenté sincèrement qu’il était possible d’en débattre. La CLI est consultée pour donner un avis sur le dossier présenté, pas sur le choix du scénario. Comment pourra-t-elle argumenter que ce scénario n’est pas bon alors qu’on ne lui en propose aucun autre à l’examen, il faut savoir qu’EDF a refusé en 2007 de communiquer le dossier détaillé des 3 scénarios de démantèlement élaboré en 1999. C’est se bercer d’illusions et ce n’est vraiment pas sérieux de croire que la CLI pourrait en moins de deux mois et trois réunions faire le deux en un, un débat qui concerne la question globale du démantèlement et donner un avis sur un scénario ficelé. C’est un simulacre de démocratie que nous nous refusons de cautionner plus longtemps.

Pour Sortir du Nucléaire Cornouaille, la décision est prise de ne plus siéger à la CLI tant qu’un vrai débat public, contradictoire, honnête et non truqué sur la question globale du démantèlement ne se sera pas tenu, tant que des études radio écologiques et épidémiologiques ne seront pas lancées, que les réunions ne seront pas publiques. Nous veillerons à ce que les citoyens ne soient pas spoliés de leurs droits donnés par les directives issues de la Convention d’Aarhus en engageant les procédures juridiques nécessaires.

Déclaration préalable de Sortir du Nucléaire Cornouaille

A la réunion plénière du 10 septembre 2009 de la CLI de la centrale nucléaire de Brennilis tenue au Conseil Général du Finistère à Quimper

Monsieur le Président de la CLI Mesdames et Messieurs les membres de la CLI

Les associations de protection de l’environnement ont clairement exprimé dans leur courrier du 28 octobre 2008 adressé au Président du Conseil Général du Finistère, leurs attentes par rapport à la CLI, attentes dont les trois points étaient :

1/ que les réunions de la CLI soient publiques 2/ que des études radio écologiques indépendantes (notamment sur le tritium et le carbone 14 et le rabattement de la nappe) ainsi que des études épidémiologiques soient rapidement lancées. 3/ d’œuvrer pour qu’un débat public sur la question globale du démantèlement ait lieu

Or à ce jour l’enquête publique est annoncée, devant se dérouler du 5 octobre au 5 novembre, avec un dossier qui impose la pire des solutions, c’est-à-dire un scénario immédiat de démantèlement avec enfouissement et entreposage prévu à l’autre bout de la France dans des sites actuellement inexistants, sans qu’aucun débat préalable sur la question globale du démantèlement des installations nucléaires ne se soit tenu.

Dans le dossier qui va être soumis à enquête publique, la justification du scénario choisi tient en une page dans un dossier qui en comprend plus de mille. Aucune comparaison avec d’autres scénarios possibles. Nul besoin de s’engager dans le décorticage coûteux du dossier qui sera présenté à l’enquête publique, pour donner un avis défavorable au vu de cette seule insuffisance.

Pourtant l’association Sortir du Nucléaire Cornouaille avec de nombreuses autres associations se sont évertuées dès l’annulation du décret en juin 2007 à réclamer ce débat sur cette question globale du démantèlement, qui ne concerne pas seulement Brennilis mais aussi les 13 autres démantèlements qui vont être engagés. Elles l’ont demandé
  lors de réunions de l’Observatoire du démantèlement en juin 2007, novembre 2007, juillet 2008
  dans plusieurs courriers adressés aux ministres concernés notamment un courrier détaillé du 13 novembre 2007, insistant sur le fait que dans le dossier de l’enquête publique, devait être exposé les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé
  aux réunions de la CLI,
  par une pétition en mars dernier qui a recueilli plus de 9000 signatures.

Dans son dernier numéro de sa revue Contrôle d’avril 2009, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a déclaré qu’elle a « indiqué à la CNDP qu’elle était favorable à l’organisation d’un débat public sur le thème du démantèlement, demandé par un certain nombre d’associations. »

En choississant d’engager une enquête publique sans débat préalable, c’est comme si on vous demandait de donner votre avis sur la couleur de la voiture avant que soit discuté le moyen de transport (bus, vélo, train, etc…). Et ce parallèle est flatteur pour le démantèlement car il n’existe pas de bonnes solutions, seulement de moins mauvaises.

Et c’est la pire qui nous est proposée, la pire par rapport à la santé des travailleurs auquel une dose collective dix fois plus élevée a été estimée que si on diffère le démantèlement de 40 ans. Si on attend 53 ans, la radioactivité de la cuve qui contient majoritairement du cobalt 60 sera divisée par 1000. Faut-il le rappeler, actuellement une personne qui se tiendrait à 1 mètre de la cuve mise à nu recevrait une dose mortelle en quelques minutes. Lors d’un démantèlement , les poussières radioactives émises induisent forcément un risque élevé de contamination interne, et pour les travailleurs, et pour la population. Le rapport 2003 du CERI (Comité Européen sur le Risque de l’Irradiation) montre que les effets de la contamination interne sont sous-estimés d’un facteur 1000 par les instances officielles. Le taux élevé de décès avant l’âge de la retraite, pour les travailleurs étant intervenus sur les circuits tritiés de Brennilis sont là pour le rappeler. Cette exposition aux contaminants mérite de débattre du choix du scénario sans parler du devenir des déchets produits. Car c’est aussi la pire des solutions par rapport aux déchets.

A la dernière réunion de la commission études et expertises, Sortir du Nucléaire Cornouaille a dit qu’il était vain de faire une analyse critique d’un dossier qui ne présente pas les avantages et inconvénients des différentes options de démantèlement immédiat et différé, certains ont argumenté sincèrement qu’il était possible d’en débattre. La CLI est consultée pour donner un avis sur le dossier présenté, pas sur le choix du scénario. Comment pourra-t-elle argumenter que ce scénario n’est pas bon alors qu’on ne lui en propose aucun autre à l’examen, il faut savoir qu’EDF a refusé en 2007 de communiquer le dossier détaillé des 3 scénarios de démantèlement élaboré en 1999. C’est se bercer d’illusions et ce n’est vraiment pas sérieux de croire que la CLI pourrait en moins de deux mois et trois réunions faire le deux en un, un débat qui concerne la question globale du démantèlement et donner un avis sur un scénario ficelé. C’est un simulacre de démocratie que nous nous refusons de cautionner plus longtemps.

Pour Sortir du Nucléaire Cornouaille, la décision est prise de ne plus siéger à la CLI tant qu’un vrai débat public, contradictoire, honnête et non truqué sur la question globale du démantèlement ne se sera pas tenu, tant que des études radio écologiques et épidémiologiques ne seront pas lancées, que les réunions ne seront pas publiques. Nous veillerons à ce que les citoyens ne soient pas spoliés de leurs droits donnés par les directives issues de la Convention d’Aarhus en engageant les procédures juridiques nécessaires.

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