Le 9 février 2016
En Bretagne nous vivons sur un sol granitique qui libère du radon –gaz radioactif inodore, incolore provenant de l’uranium et du radium-, à cette radioactivité dite naturelle s’ajoute une radioactivité artificielle –toute aussi inodore et incolore- en particulier celle des essais nucléaires militaires en atmosphère (Césium 137), celle des mines d’Uranium exploitées jusqu’en 1987 et dont les rebuts ont été laissé à tous vents, celle de la centrale des Monts d’Arrée (Brennilis) en démantèlement , celle encore des coquillages de la baie de Brest qui ont profité de la radioactivité des activités de l’Ile Longue ou celle du nuage de Tchernobyl et d’autres encore.
Cette radioactivité, libérée à petites doses répétées depuis des dizaines d’années s’est accumulée et nous irradie ou nous contamine à « petit feu » mais sûrement. L’effet de la radioactivité est la libération de radicaux libres* ou peroxydes extrêmement toxiques qui vont provoquer au niveau de nos cellules (cytoplasme, noyau, mitochondries, etc…), un stress oxydatif créant peu à peu un désordre cellulaire. Les caroténoïdes des betteraves rouges et des carottes consommés dans l’alimentation vont être utilisés pour lutter contre les radicaux libres en complément d’autres substances comme les vitamines A et E.
Cette observation du rôle des caroténoïdes a été faite à Tchernobyl et à Fukushima par le DrT. Mousseau . Les hirondelles vivant dans la zone contaminée présentent des taches d’albinisme partiel. Elles ont consommé les caroténoïdes pour lutter contre le stress oxydatif lié aux radiations ionisantes. Les caroténoïdes utilisés ainsi ne sont plus disponibles pour la fabrication des pigments de leur plumage d’où ces taches d’albinisme. Les rouges queues, les hirondelles, les moineaux présentent ces mêmes taches.
NB :*un radical libre peut soit se coller à une molécule ce qui modifie sa forme soit couper une liaison chimique et casser la molécule
Voir en ligne Site de T. Mousseau sur les anormalités chez les hirondelles de Tchernobyl